Suite à l’Install-Party GNU-Linux du mois de mai, Thierry avait proposé que soit organisé, après le changement d’OS, un second cycle dédié à l’utilisation d’application, ici le logiciel libre kdenlive.
Retour sur le (2e) atelier du mardi 10 juin de 8h à 12h au lycée Gabriel Peri de Champigny
Attilax, qui avait inauguré la session précédente, familier du lieu et des participants, nous en fait le récit :
8h :
On démarre tranquillement les PC.
Certains n’ont pas reçu les mêmes login mais grâce au mot de passe root commun, on arrive à tout retrouver.
Un ordinosaure beugue, je consulte les logs et débeugue à l’arrache. il repart.
Je distribue les portables et les cables.
On teste, transfert de fichier activé, ça marche sur tous les postes.
On teste les caméras, les micros. Tout marche.
On installe kdenlive sur tous les ordis. Y compris le mien.
Je présente kdenlive rapidement sur rétroprojecteur, montre les différentes fenêtres et leurs fonctions, les quelques outils indispensables.
Le minimum vital.
9h :
je filme rapidement la salle, fais un transfert de données sur mon pc et exécute un petit montage avec un banc-titre en « live ».
Puis les élèves s’y mettent. (Je pense à ce moment avoir largement assez de temps pour tout faire. Pauvre naïf.)
Ils doivent récolter des images et des données de leur stage et pour cela se connectent sur google via firefox.
C’est là que les ennuis commencent🙂
Le cumul de kdenlive et de firefox, tous deux très gourmands en ressources et ouverts en même temps, avec parfois de nombreux onglets ouverts sur firefox, ont raison de la ram disponible et les ordinosaures se mettent à sérieusement « ramer ».
Heureusement, les élèves sont patients. Malgré de nombreux « freezes » et redémarrages intempestifs, des temps de sociétaire pour accéder à certaines fenêtres, des bugs impromptus résolus au fil de l’eau, ils finissent par avoir assez de matériel pour faire leur film.
Et là je constate qu’il est 11h … Premiers doutes (légers).
Les élèves commencent leur montage (en binôme pour la plupart), je bondis d’une table à l’autre pour répondre à leurs demandes et je constate avec plaisir leurs différentes méthodes et leur ingéniosité à contourner les obstacles : l’ordinateur qui beuguait au début s’éteint et ne repart plus ? ils en prennent un autre et recommencent.
Certains se filment ou enregistrent leur voix, d’autres vont chercher des visuels sur internet, certains utilisent les bancs-titres, d’autres des sous-titres pour nommer leurs images.
L’un d’entre eux insère même des gifs animés sur un fond coloré pour transformer son feedback de stage en dessin animé !
11h45 :
Je commence à craindre le pire quand Thierry explique que c’est fini, et qu’il faut rendre sa copie qu’elle soit terminée ou non. On gratte des secondes, on lance les rendus, on vole des minutes et au final, on obtient 7 (?) vidéos à peu près finies.
12h :
Les élèves prennent congé, tout sourire, on se dit à bientôt.
Je range les câbles et smartphones et Thierry rapatrie tous les films sur une clé USB. On ouvre peertube et je lui montre comment publier des films sur la chaîne créée pour l’occasion. Une des vidéos refuse de se charger, je ne sais pas pourquoi (je vais investiguer).
Avant de nous quitter, Thierry, qui semble satisfait, me demande de penser à un prochain atelier orienté vers le dessin de schémas électriques…
En retournant vers ma moto, je réalise que finir ce cours était en fait un sacré pari, que c’est un miracle que ça ait marché et je remercie la chance insolente qui nous a souri.