L’UPEC organisait son 2nd Hackathon (9h-21h) ce 31 oct. 2023 consacré au « Low Tech Numérique ». Plus d’une centaine d’étudiants de plusieurs filières avec leurs enseignants et deux intervenants externes étaient réunis.
Suite au premier Hackathon de 2022, l’idée d’un Low Tech Lab dédié au numérique avait émergé. L’un des objectifs de cette seconde édition était aussi de poursuivre à travers les différents ateliers proposés une co-construction du futur « Slow Tech Lab ».
Après une présentation des enjeux écologiques et du projet de Slow Tech Lab*, les ateliers se sont tenus dans différents espaces.
Electrocycle intervenait au Fablab de l’UPEC avec nos amis d’Antanak sur l’atelier reconditionnement d’équipements informatiques obsolètes devant une audience interfilières (ingénieurs en informatique 1ère et 2e année + étudiant commerce internationale + étudiant en sciences politiques) dans une ambiance studieuse et détendue.
Au menu, dans un premier temps, un peu de théorie pour échanger sur les logiciels libres, les systèmes d’exploitation et de manière générale sur le réemploi en informatique.
Nous sommes passés, dans un second temps, à la pratique du reconditionnement informatique via le changement de système d’exploitation sur de vieilles machines fournies par l’université ou Pink Concept.
Nous avons conclu la séance en élargissant la problématique du changement de système d’exploitation aux smartphones et en invitant les étudiants qui le souhaiteraient à venir participer à « l’atelier sérendipitien » du 18 nov. (14h-17h) à la MVAC 11e, ou découvrir les ateliers du 1er samedi du mois organisés par Parinux à la cité des Sciences au Carrefour Numérique.
Nous espérons que les PC reconditionnés serviront de matériels pédagogiques démonstrateurs, afin au sein de l’UPEC (ou en dehors), d’essaimer les logiciels libres et faire découvrir leurs qualités auprès d’une large audience.
Merci à l’EPISEN pour son invitation, à mon binôme Fred pour son assistance, à l’UPEC pour l’organisation de cette journée stimulante qui initiera très probablement de nouvelles avancées pour une université mieux adaptée aux enjeux environnementaux. Enjeux qui se font de plus en plus prégnants et pour lesquels les participants (étudiants comme enseignants) semblaient particulièrement motivés à contribuer aux solutions en cours de prototypage.
En souhaitant que cette première collaboration entre Electrocycle et l’EPISEN soit suivie de nombreuses autres contributions réciproques sur nos projets respectifs.
* notamment des limites planétaires déjà dépassées pour la plupart d’entre elles – qui rendent nécessaires une meilleure prise en compte dans les enseignements de la question environnementale.