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Aux origines du projet D3E ?

Il est parfois difficile d’identifier l’élément déclencheur déterminant d’un projet. « Le projet D3E » sur les déchets d’équipements électriques & électroniques (D3E) a été initié fin 2011. Né officiellement à l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD 2012). Il est en fait le fruit d’une lente maturation intellectuelle. Il y a d’abord eu, une opportunité puis un faisceau de facteurs déclenchants.
L’opportunité, c’est celle du temps à soi pour décider s’il fallait rechercher un nouvel emploi ou créer le sien en déployant toute la palette de ses compétences développées lors d’un parcours professionnel riche. Revenir sur les facteurs déclenchants du projet D3E, c’est faire un retour sur une expérience personnelle ancienne d’utilisateur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Digital native, early adopter … des buzzwords de notre société du spectacle et de la consommation ? Pas seulement puisqu’ils renvoient à une expérience personnelle.

Le revo

Initiateur du projet D3E, j’ai (Cyril) bénéficié à l’école élémentaire du plan IPT de 1985.

Dès mai 2000, j’étais l’heureux propriétaire d’un psion (série Revo). Mais comme le souligne un extrait de l’article de wikipedia, « Malheureusement, son point faible reste la durée de vie de la batterie rechargeable interne au format propriétaire (NiMh + sonde de température) et difficilement accessible. »

Le Jornada 568

Stockant, cet équipement inutilisable, je décidai d’acquérir en juillet 2002 un Jornada 568. Hélas, 6 ans plus tard, il tombait en panne. Le service après-vente d’HP en oct. 2008 m’invitait à racheter un nouvel appareil. Voici sa réponse à certaines de mes questions : « Nous sommes désolés de ne pouvoir répondre à vos questions sur une « hypothétique » durée de vie de l’appareil. En effet, il n’y a pas de date de « péremption » pour ces appareils, car comme pour tout appareil électronique ils sont faits pour fonctionner aussi longtemps que possible (sauf panne). Il n’existe pas de « plan » pour Jornada, et il n’est malheureusement pas possible de procéder soi-même à la réparation de ce matériel car les composants sont tous intégrés à la carte mère, ceci dans un souci de miniaturisation maximale afin d’avoir le plus faible encombrement possible.« 

L’EEE-PC 701

« Heureusement », dès août 2008, une offre commerciale d’achat couplé de téléphone portable avec un EEE-PC 701 me permettait de pallier au « manque » de mobilité occasionné par l’arrêt intempestif du Jornada 568.

En 2011, le portable s’est bloqué et ne s’est jamais rallumé. Peu après, l’EEE-PC a eu un problème de chargeur… J’ai ainsi eu l’occasion de visiter la déchetterie d’Ivry sur Seine. Il m’a semblé qu’un peu de logistique aurait permis de mieux s’y prendre. J’ai donc contacté le Syctom, ma commune puis l’Ademe pour suggérer quelques pistes lors de la SERD 2012. Simple particulier, au vu des quelques réponses reçues, il était assez clair que rien ne se ferait. Le « projet D3E » était lancé…

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Les achats d’appareils mobiles électroniques, se sont arrêtés à l’EEE-PC 701 pour moi. In fine, donc un stock de D3E qui est loin de constituer au XXIe siècle une anomalie.
Si certains souhaitaient, voir en vrai le Jornada 568 évoqué plus haut, il sera visible à la Rockette Libre lors du prochain atelier démontage/inventaire du vendredi 13 juin 2014 ! L’occasion de se pencher sur ce patient zéro, revenir sur quelques-uns des enjeux plutôt bien explicités par http://www.dessousdelahightech.org/ , parler du libre et de l’open, mais aussi rencontrer le CNIID, porteur de l’initiative Zero Waste.

 

Le 7/6/2014
CD

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